3. Réglages pour situations spécifiques - C. Conditions difficles
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3. Réglages pour situations spécifiques - C. Conditions difficles
par -- Ven 31 Mai - 9:23
Pluie
Tirer le meilleur des pneus
Réglages de suspension recommandés
Terre
Amélioration du contrôle
Réglages de suspension recommandés
Tirer le meilleur des pneus
Comme on peut s'y attendre, en cas de pluie, le coefficient de frottement de la route est réduit, de même que l'adhérence. Examinons certains réglages offrant un meilleur comportement sur le mouillé.
Le tarage des ressorts, la force d'amortissement et la raideur des barres stabilisatrices doivent recevoir des valeurs inférieures à celles employées sur le sec et, dans certains cas, la barre stabilisatrice arrière peut être déposée. Une suspension raide gêne le contact des roues avec la route et peut entraîner un brusque dérapage. Une suspension dure améliore certes l'adhérence lorsque la route accroche, mais quand tel n'est pas le cas, mieux vaut l'assouplir. Le carrossage doit être légèrement moins prononcé que sur le sec afin que les pneus restent en contact avec le sol à l'accélération et à la décélération. Sur une voiture permettant des réglages aérodynamiques, il convient d'augmenter les appuis avant et arrière pour maximiser l'adhérence.
L'un des réglages les plus simples sur le mouillé consiste à adapter la pression des pneus. Par forte pluie, augmenter la pression des pneus réduit la surface de la bande de roulement en contact avec le sol, ce qui augmente la charge sur la portion du pneu touchant le sol et évite l'aquaplaning. Symétriquement, par pluie modérée, réduire la pression des pneus peut augmenter les performance. Modifier la pression des pneus avant et arrière constitue un moyen facile et rapide d'affiner leur adhérence ; c'est généralement le premier réglage envisagé.
Si des réglages moteur approfondis sont possibles, l'accent sera mis sur le couple à bas et à moyen régime plutôt que sur la puissance à haut régime. Se reposer davantage sur les systèmes de contrôle électroniques peut aussi améliorer les performances sur le mouillé, et il est parfois étonnant de constater le surcroît d'efficacité apporté par un système de gestion électronique du freinage.
Le tarage des ressorts, la force d'amortissement et la raideur des barres stabilisatrices doivent recevoir des valeurs inférieures à celles employées sur le sec et, dans certains cas, la barre stabilisatrice arrière peut être déposée. Une suspension raide gêne le contact des roues avec la route et peut entraîner un brusque dérapage. Une suspension dure améliore certes l'adhérence lorsque la route accroche, mais quand tel n'est pas le cas, mieux vaut l'assouplir. Le carrossage doit être légèrement moins prononcé que sur le sec afin que les pneus restent en contact avec le sol à l'accélération et à la décélération. Sur une voiture permettant des réglages aérodynamiques, il convient d'augmenter les appuis avant et arrière pour maximiser l'adhérence.
L'un des réglages les plus simples sur le mouillé consiste à adapter la pression des pneus. Par forte pluie, augmenter la pression des pneus réduit la surface de la bande de roulement en contact avec le sol, ce qui augmente la charge sur la portion du pneu touchant le sol et évite l'aquaplaning. Symétriquement, par pluie modérée, réduire la pression des pneus peut augmenter les performance. Modifier la pression des pneus avant et arrière constitue un moyen facile et rapide d'affiner leur adhérence ; c'est généralement le premier réglage envisagé.
Si des réglages moteur approfondis sont possibles, l'accent sera mis sur le couple à bas et à moyen régime plutôt que sur la puissance à haut régime. Se reposer davantage sur les systèmes de contrôle électroniques peut aussi améliorer les performances sur le mouillé, et il est parfois étonnant de constater le surcroît d'efficacité apporté par un système de gestion électronique du freinage.
Réglages de suspension recommandés
Terre
Amélioration du contrôle
L'aspect le plus important, lors du réglage d'une voiture pour son utilisation sur terre, consiste à privilégier la souplesse du contrôle. L'état des surfaces non asphaltées est souvent imprévisible et une légère modification de la trajectoire peut amener la voiture sur une portion de la piste dont le coefficient de frottement est très différent. À son passage, une voiture peut également déplacer du sable, de la poussière et des gravillons qui modifient la nature de la piste pour celles qui la suivent. Si une voiture est réglée afin de repousser les limites de ses performances (comme sur asphalte), elle offrira une souplesse insuffisante pour gérer les brusques changements de l'état de la piste.
L'une des méthodes utilisables sur piste consiste à régler la voiture afin que l'avant vire lorsque le pilote retire le pied de l'accélérateur tout en offrant une direction neutre (sans survirage ni sous-virage) en cas de sollicitation de l'accélérateur. On pourrait qualifier ce réglage de "survireur" permettant de contrôler en partie le virage à l'accélérateur. On peut y parvenir en employant un DGL à 2 vois et réglant la répartition du freinage entre l'avant et l'arrière.
Les mesures permettant de contrer les sous-virage et le survirage sont les mêmes que sur l'asphalte. La hauteur de caisse dépend entièrement de l'état de la piste : une valeur faible est toujours préférable, mais ce sont les nids-de-poule, cailloux et autres obstacle qui en dicteront la valeur. Sur les tracés comportant des sauts, l'aérodynamisme doit être équilibré afin que la voiture conserve une bonne assiette en "vol". Le moteur doit être réglé davantage en fonction de la réactivité que de la puissance pure.
En règle générale, obtenir une vitesse élevée sur piste suppose d'employer les mêmes techniques que sur asphalte.
L'une des méthodes utilisables sur piste consiste à régler la voiture afin que l'avant vire lorsque le pilote retire le pied de l'accélérateur tout en offrant une direction neutre (sans survirage ni sous-virage) en cas de sollicitation de l'accélérateur. On pourrait qualifier ce réglage de "survireur" permettant de contrôler en partie le virage à l'accélérateur. On peut y parvenir en employant un DGL à 2 vois et réglant la répartition du freinage entre l'avant et l'arrière.
Les mesures permettant de contrer les sous-virage et le survirage sont les mêmes que sur l'asphalte. La hauteur de caisse dépend entièrement de l'état de la piste : une valeur faible est toujours préférable, mais ce sont les nids-de-poule, cailloux et autres obstacle qui en dicteront la valeur. Sur les tracés comportant des sauts, l'aérodynamisme doit être équilibré afin que la voiture conserve une bonne assiette en "vol". Le moteur doit être réglé davantage en fonction de la réactivité que de la puissance pure.
En règle générale, obtenir une vitesse élevée sur piste suppose d'employer les mêmes techniques que sur asphalte.
Réglages de suspension recommandés
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